4___Gad

Marie viens de sortir de chez le directeur, Anastasia, Zackarry, Alexandre et moi, nous empressons de lui demander ce qu'il s'est passé. Une heure de colle contre une journée d'exclusion pour Jenny,  ça va... Mais, malgrés ça, Marie à l'air ailleurs...  Bizarre. Aujourd'hui, je compte lui déclarer que je l'aime depuis si longtemps. J'aimerai demander des conseils à Anastasia ou Zackarry, ce sont les deux seules personnes ( du moins, je croit) qui la connaissent aussi personnellement. ( Marie est très réservée et ne dévoile que rarement sa vie). Mais j'avoue que je n'ai pas le courrage. Il faudrait pourtant. Je ne sais pas quand lui dire ni comment m'y prendre, mais en ce moment, je dois aller en cours de philo'. ça tombe bien, je suis à côté d'elle...

Nous entrons dans la classe, elle s'asseoit et rien que de m'imaginer la scène, je rougis. Et si elle ne voulait pas de moi? Et si... Non! Je ne dois pas me faire de d'illusions, je verrais au moment venu. Je la vois, suivre a moitié le cours et gribouiller son classeur. J'aimerai tellement pouvoir lui dire, lui crier... Le prof fait à peine attention à nous -nous sommes au dernier rang.-, je prend mon courrage à deux mains, j'écris sur un petit mot: " Désolé pour tout à l'heure... Tu peux m'attendre à la sortie du cours? J'aimerais te parler.." Et lui envoie. Je crains le pire. Je ne suis même pas capable de lui dire, alors que tout le monde parle dans le cours, personne ne se retient de crier non plus. Mais moi j'utilise un vulgaire bout de papier. Elle me rend le bout de papier et me sourit. Elle est si belle quand elle... Oh, je me sent rougir. Quelle honte. Elle a écrit :" Ok, no problem' :)" Jappréhende. Je regarde ma montre toute les 2 minutes. ça sonne. Putain, je stresse. Je me lève, range mes affaires, Marie est déjà partie et je l'entend dire à Anastasia et Zackarry: " Je vous rejoins, on veut me parler" Elle disait ça en souriant. Elle est tellement jolie quand elle sourit, quand elle leur parle, on dirait qu'elle est reposée. Enfin, j'ai finis de ranger mes affaires, je la vois à la sortie et la rejoint. J'essaie de lui faire un sourire, mais à coups sûrs, je ressemble à un mec constipé, tellement je stress. Je la regarde et lui dit: 

" - Euh, Marie, tu...         Ah je n'arrive pas à le sortir.

- Je ? elle me sourit. 

-  Bah.. Je t'aime. Et... J'aurai espèré que tu veuilles bien... Sortir avec moi.Je baisse les yeux, et me sent rougir. 

- Gad... Gad c'est une blague? Elle à l'air offensée, comme si j'avais oublié un détail. 

- Euh, oui. lui-ai-je répondue

- Mais... Gad, tu sais bien... Enfin, tout le monde le sais. Gad, j'aime les filles.

Ah, oui, j'ai oublié un détail. Un gros détail... Quel con, j'avait qu'une envie, m'enfoncer dans le sol, disparaître. Putain. 

- Ah... Ah oui... Oublies ça! Fais comme si il ne s'était rien passé! J'essaie de lui sourire, mais, à mon avis, elle vois bien que je suis mal et.. gêné. Elle s'approche de moi et m'embrasse la joue. On voit qu'elle fait des efforts. 

- Ok... On y va alors? Elle me sourit, je hoche la tête et la suit.  On arrive avec tout le monde, mais j'avoue que je me sent mal et j'essaie au mieux de rester à l'écart. Marie est lesbienne. Je l'ai oublié et comme un con, j'ai tenté ma chance. J'aurais dû fermer ma gueule, quel con.